Motiver ses collaborateurs en contribuant à leur bien être financier tout en améliorant la performance de son entreprise.
Améliorer ses revenus à la retraite grâce à une épargne long terme complémentaire.
Garantir le remboursement de son emprunt auprès de la banque en cas d'accident de la vie.
Couvrir les dommages corporels, matériels ou immatériels causés à des tiers dans l’exercice de sa profession.
Préparer sa retraite plus sereinement et optimiser ses revenus de retraité grâce à la mise en place de dispositifs adaptés.
Mieux prévenir les risques Santé et Accidents en favorisant le bien être physique et mental des collaborateurs.
La retraite des travailleurs non salariés (TNS) présente des spécificités distinctes par rapport à celle des salariés. En tant que TNS, il est crucial de bien comprendre comment fonctionne votre système de retraite, car la gestion de vos cotisations et la préparation de votre future pension dépendent entièrement de vous. Ce guide complet vous explique les différences entre les régimes de retraite, les cotisations et les options pour optimiser vos revenus de retraités.
Les travailleurs non salariés (TNS), à l’inverse des salariés, ne cotisent pas au même régime de retraite. Les salariés bénéficient du régime général de la Sécurité sociale pour leur retraite de base, auquel s'ajoute une retraite complémentaire obligatoire comme l'AGIRC-ARRCO pour les cadres et non-cadres. Les TNS, quant à eux, sont affiliés à des régimes spécifiques en fonction de leur activité.
Selon leur profession, les TNS n'auront pas le même régime de retraite. Chaque caisse a ses propres règles de cotisation et de calcul des pensions.
Les cotisations des travailleurs non salariés sont souvent plus basses que celles des salariés. Les taux de cotisations sont généralement plus bas, de même que l’assiette de cotisation. C’est particulièrement vrai sur les revenus au-delà du PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale) qui s'élève à 47 100€ en 2025.
De ce fait, à revenu et nombre de trimestres égaux , un TNS se retrouvera avec une pension de retraite inférieure à celle d’un salarié.
C’est pourquoi, quand on est indépendant, il est recommandé de mettre en place un dispositif d’épargne retraite supplémentaire afin de compléter ses revenus à la retraite.
Les conditions de départ à la retraite requises sont les mêmes pour les salariés et les indépendants :
Il est possible de partir à la retraite avant l'âge légal sous certaines conditions :
Les montants des cotisations varient en fonction du régime de retraite obligatoire dont il dépend. Ces cotisations sont divisées en deux grandes catégories : celles pour la retraite de base et celles pour la retraite complémentaire.
Les cotisations pour la retraite de base des indépendants affiliés à la SSI sont calculées en pourcentage du revenu annuel. Ce pourcentage est de 17,75 % pour la part des revenus inférieure à 47 100 € (PASS 2025) et 0,60 % pour la part des revenus supérieure à 47 100 €.
Il est important de noter que les revenus pris en compte pour ce calcul sont ceux déclarés à l'Urssaf. En cas de revenus faibles ou nuls, des cotisations minimales peuvent être appliquées afin d’assurer un minimum de droits à la retraite. En 2024, ce montant est de 931€.
Pour les professions libérales, la cotisation à la retraite de base dépend de leur caisse de retraite spécifique. Par exemple, les affiliés à la CIPAV cotisent selon un barème spécifique qui varie en fonction du revenu.
En 2024, le taux de cotisation de la retraite complémentaire des indépendants affiliés à la SSI est de 7 % pour la part des revenus inférieure 47 100 €(PASS 2025) et 8 % pour la part des revenus comprise entre 47 100 € et 188 400 € (4 PASS).
Pour les professions libérales affiliés à la CNAVPL, le taux de cotisation à la retraite complémentaire varie selon la caisse dont ils dépendent. Il faut se renseigner auprès de son régime.
La retraite complémentaire des indépendants fonctionne généralement sur un système de points. Chaque année, en fonction des cotisations versées, l’indépendant acquiert un certain nombre de points. Ces points sont ensuite convertis en euros au moment du départ à la retraite, selon la valeur du point. Celle ci varie chaque année et selon la caisse de retraite. Le nombre total de points déterminera donc la pension complémentaire versée en plus de la pension de base.
A noter que depuis le 1er juillet 2024, un décret a introduit une augmentation progressive des cotisations sociales pour les auto-entrepreneurs affiliés à la Sécurité Sociale des Indépendants, avec pour objectif de renforcer leurs droits à la retraite complémentaire !
A partir d’un minimum de cotisation annuelle, les 4 trimestres de cotisation sont validés. Ce montant varie chaque année en fonction de l’évolution du SMIC horaire.
Le montant de la pension de retraite de base est calculé comme celle des salariés : revenu annuel moyen x taux de liquidation x (nombre de trimestres validés/durée de cotisation requise). Le revenu annuel moyen est calculé sur les 25 meilleures années de revenus.
Pour les auto-entrepreneurs, ce revenu annuel moyen est reconstitué à partir du chiffre d’affaires après application d’un abattement forfaitaire :
Le taux de liquidation est de 50 % si toutes les conditions sont réunies (âge + trimestres validés). On parle de taux plein. Si le TNS part à la retraite sans avoir validé tous ses trimestres ou avant l’âge légal, il aura un taux réduit (décote). En effet, une décote de 1,25 % par trimestre manquant est appliquée, dans la limite de 20 trimestres (soit max 25 % de minoration).
Enfin, pour avoir une pension complète, il faut avoir validé entre 166 et 172 trimestres selon l’année de naissance. Si vous avez moins de trimestres, la pension est proratisée.
La retraite complémentaire se calcule selon un système de points. Il faut alors multiplier le nombre de points acquis en fonction des cotisations versées par la valeur du point au moment du départ à la retraite. Cete valeur est réévaluée tous les ans.
Le calcul de la retraite de base et complémentaire est basé sur un système de points.
Chaque année, en fonction des cotisations versées, l'assuré acquiert des points retraite, puis la pension est calculée en multipliant ces points par une valeur de service du point, qui évolue chaque année. La pension est proratisée si la durée d'assurance requise n'est pas atteinte. Chaque caisse de retraite ses propres règles de fonctionnement . La valeur du point sera donc différente selon les régimes.
Certaines professions de santé disposent également d'un régime supplémentaire de retraite (régime ASV)
La pension de base de la CNBF est un montant forfaitaire, diminué ou augmenté selon la durée de cotisation et le nombre de trimestres cotisés. Elle ne dépend donc pas des revenus de l’avocat. En 2025, elle est de 18 964€/an pour 166 à 172 trimestres cotisés selon l'âge de naissance. En cas de trimestres manquants, une décote est appliquée à la retraite forfaitaire.
En revanche, pour leur retraite complémentaire, les avocats bénéficient d’un régime par points c'est-à-dire qu’ils cumulent des points de retraite tout au long de leur carrière. Le montant de la pension dépend donc du nombre total de points accumulés et de la valeur du point au moment du départ à la retraite comme pour les autres régimes complémentaires.
La retraite supplémentaire est essentielle pour les TNS car les pensions de retraite obligatoire (retraite de base et complémentaire), peuvent s’avérer insuffisantes pour maintenir un niveau de vie décent à la retraite, surtout si les cotisations sont faibles.
Comme vu précédemment, les TNS cotisent mécaniquement moins pour leur retraite que les salariés . Ils ont donc d’autant plus besoin de recourir à de la retraite par capitalisation.
Recourir à un dispositif d’épargne retraite pour indépendants est en effet le moyen d’augmenter ses revenus au moment de la retraite et de compenser la faiblesse de ses pensions de retraite obligatoire.
Le Plan Épargne Retraite (PER) est un produit d’épargne long terme qui permet aux TNS de se constituer un capital ou une rente pour compléter leurs revenus à la retraite. Ce produit, qui remplace les anciens dispositifs comme le PERP ou le contrat Madelin, se distingue par sa flexibilité et son avantage fiscal. Il a été créé en 2009 par la loi Pacte pour simplifier et rendre plus attractive l’épargne retraite pour les travailleurs.
Le PER permet d’effectuer des versements volontaires tout au long de la vie active. Ces versements sont déductibles des revenus imposables, dans la limite d’un certain plafond.
Ce plafond est plus élevé pour les travailleurs indépendants que pour les autres actifs afin de les encourager davantage à mettre en place de l’épargne retraite pour compenser des pensions de retraite généralement plus faibles.
Il existe deux options de plafond selon le niveau de revenus :
À l’âge de la retraite, il est possible de récupérer l’épargne soit sous forme de capital, soit sous forme de rente viagère.
Le PER présente de nombreux avantages pour les TNS :
Même avec des contributions modestes au début, l’effet cumulatif sur le long terme peut être énorme. Il est donc judicieux de commencer à épargner et préparer sa retraite dès que possible dans sa vie active.
Le PER reste néanmoins une épargne bloquée jusqu’à la retraite. Même s’il existe des cas de sortie anticipée (achat de la résidence principale par exemple), il est important de l’envisager en complément d’une épargne disponible plus facilement en cas de besoin (assurance vie, livrets d’épargne etc…).
Pour augmenter ses revenus à la retraite, il est tout à fait possible pour un TNS de cumuler emploi et retraite, mais certaines conditions doivent être respectées. Ce dispositif est appelé cumul emploi-retraite et permet de continuer à exercer une activité tout en touchant ses pensions de retraite. Il est particulièrement utile pour les indépendants qui souhaitent maintenir une activité professionnelle et percevoir un revenu complémentaire.
Pour bénéficier de ce dispositif sans limitation de revenus, le TNS doit avoir :
Si ces conditions ne sont pas remplies, le cumul emploi-retraite reste possible, mais le montant de la pension sera plafonné en fonction des revenus tirés de l’activité professionnelle.
La retraite des travailleurs non salariés (TNS) est une question complexe qui nécessite une bonne préparation. Les différences de cotisations par rapport aux salariés, l'importance de recourir à une épargne retraite et les avantages fiscaux de produits comme le PER doivent être pris en compte dès le début de la carrière d’un indépendant. Planifier sa retraite est essentiel pour maintenir un niveau de vie correct à la retraite et éviter les mauvaises surprises. En somme, bien que les régimes de retraite obligatoires des TNS offrent une base de protection, il est recommandé de compléter cette couverture par une épargne volontaire pour assurer une retraite sereine. Contactez nos experts Lilycare pour préparer au mieux votre retraite de travailleur non salarié.